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Transformation des carrières et élaboration des rapports au travail et au métier
Publié le 12 novembre 2024 – Mis à jour le 16 juin 2025
Les recherches inscrites sous cette thématique cherchent à saisir l’évolution des carrières et des rapports au travail et au métier dans des problématiques contemporaines de transformation sociétale (carrières non linéaires, diversité dans les organisations, développement durable….). Nos travaux interrogent la conflictualité inhérente à la pluralité des ancrages identitaires (vie au travail – vie hors travail ; rapports intergénérationnels ; interactions dans le collectif du travail).
Une partie importante des recherches est consacrée à une analyse des enjeux contemporains de la socialisation liés à l’évolution des carrières, tant pour les individus que pour les organisations de travail. Cette analyse a fait l’objet notamment d’un ouvrage collectif (Lagabrielle & Croity-Belz, 2022) qui réalise une synthèse des nouveaux modèles théoriques de la carrière et éclaire les problématiques émergentes relatives aux nouvelles carrières (carrières protéiformes, féminisation de secteurs d’activité…).
La construction des rapports au travail et au métier a été étudiée dans différentes situations de transition psychosociale, notamment l’arrivée de la génération z sur le marché du travail, l’écologisation de l’agriculture et la transformation des politiques publiques de l’emploi. Plusieurs acquis de ces recherches peuvent être ici mentionnés : une recherche doctorale (Cassé, 2024) menée auprès d’une population représentative de jeunes « Z » a permis de développer une nouvelle modélisation des rapports au travail qui a donné lieu à deux chapitres
d’ouvrage (le Blanc et al., 2021 ; Cazals et al, 2022). Cette modélisation a pour originalité d’envisager la pluralité de ces rapports pour un même individu selon que le travail renvoie à une activité, un emploi, une organisation ou une place dans la société. Une autre recherche doctorale menée auprès d’une population d’éleveurs (Berrier, 2024) montre que l’engagement dans de nouvelles pratiques plus durables mobilise un processus réflexif et développemental par lequel les sujets vont chercher à dépasser les conflits de signification quand ils se
confrontent à l’histoire de l’exploitation, du métier et de la famille. Ces premiers résultats ont été valorisés dans un chapitre d’ouvrage (Berrier et al. 2024. Enfin, la recherche doctorale (Gohin, 2023) réalisée auprès d’une population de conseillers-référents RSA qui mettent en oeuvre les politiques publiques de l’emploi, souligne la variabilité interindividuelle de l’orientation du rôle professionnel, en montrant que cette variabilité est liée d’une part aux conflits de rôles ou de valeurs qu’ils perçoivent dans l’exercice de leur métier et d’autre part à leurs sentiments de reconnaissance dans et en dehors de leur travail (Gohin, Cazals & Croity-Belz, 2024 a et b).
La construction des rapports au travail et au métier a été étudiée dans différentes situations de transition psychosociale, notamment l’arrivée de la génération z sur le marché du travail, l’écologisation de l’agriculture et la transformation des politiques publiques de l’emploi. Plusieurs acquis de ces recherches peuvent être ici mentionnés : une recherche doctorale (Cassé, 2024) menée auprès d’une population représentative de jeunes « Z » a permis de développer une nouvelle modélisation des rapports au travail qui a donné lieu à deux chapitres
d’ouvrage (le Blanc et al., 2021 ; Cazals et al, 2022). Cette modélisation a pour originalité d’envisager la pluralité de ces rapports pour un même individu selon que le travail renvoie à une activité, un emploi, une organisation ou une place dans la société. Une autre recherche doctorale menée auprès d’une population d’éleveurs (Berrier, 2024) montre que l’engagement dans de nouvelles pratiques plus durables mobilise un processus réflexif et développemental par lequel les sujets vont chercher à dépasser les conflits de signification quand ils se
confrontent à l’histoire de l’exploitation, du métier et de la famille. Ces premiers résultats ont été valorisés dans un chapitre d’ouvrage (Berrier et al. 2024. Enfin, la recherche doctorale (Gohin, 2023) réalisée auprès d’une population de conseillers-référents RSA qui mettent en oeuvre les politiques publiques de l’emploi, souligne la variabilité interindividuelle de l’orientation du rôle professionnel, en montrant que cette variabilité est liée d’une part aux conflits de rôles ou de valeurs qu’ils perçoivent dans l’exercice de leur métier et d’autre part à leurs sentiments de reconnaissance dans et en dehors de leur travail (Gohin, Cazals & Croity-Belz, 2024 a et b).